Après m’être retrouvée devant un message « à suivre » à la fin du premier tome de la série Les Rochester il y a deux semaines, je voulais absolument connaître le dénouement de cette sombre histoire de mariage entre Elza Rochester et Charles Pendrock. Je me suis donc empressée de me procurer ce volume le week-end dernier lors d’une petite sortie shopping.
Je ne vais pas m’étendre sur l’histoire, qui est la suite du premier tome. Pour vous rafraîchir la mémoire, je vous invite à aller relire mon billet. Sachez juste qu’on avait quitté Elza au moment de dire oui à Charles et que son ancien mari, Jack Lord, journaliste sportif peu fréquentable, était retenu prisonnier sur un bateau.
Ce deuxième tome ne tient que moyennement ses promesses. En fait, il les tient même assez peu et j’ai été déçue. Les dessins, toujours classiques, sont plaisants mais on retrouve assez peu la touche anglaise qui faisait le charme du premier volume. Ou je m’y suis habituée ? Du moins, c’est moins flagrant. Attention, le flegmatique meilleur ami de Lady Elza avec sa belle voiture est toujours présent, le majordome de la vieille tante aussi ainsi que la campagne anglaise mais ils me sont apparus plus passe-partout.
Mais peut-être est-ce l’énorme faiblesse du scénario qui m’a tant déroutée ? Peut-être. Je m’attendais à une résolution flamboyante avec un Jack Lord et une Elza perspicaces et, qui sait, un peu dignes de James Bond ou d’une Emma Peel et d’un John Steed. Loin de tout ça, ils sont plutôt maladroits et sans leurs amis, ils seraient les victimes idéales et rêvées pour tous les conspirateurs du Royaume d’Angleterre. Bon, on sourit devant la maladresse de Jack Lord, moins devant la naïveté de Elza.
Bref, je suis assez déçue de ce deuxième volume. J’espère que les deux personnages s’étofferont un peu dans la suite, qui est à la bibliothèque car je continue quand même à aimer l’idée. Et bon, ce n’est quand même pas désagréable à lire.
Allons voir chez Mango les lectures des autres participants à la BD du mercredi.
